Quels sont réellement les effets et dangers du dopage ? Le dopage en musculation est un vrai virus qui est loin d’être sans effets néfastes sur la santé. Pourtant le dopage en musculation est ce qu’est la choucroute à l’Alsace. Il existe en musculation comme dans tous les autres sports consommateurs de produits dopants une nomenclature bien spécifique qui normalise le dopage a son insu (ou pas?). Nous sommes arrivés à un stade ou il n’est plus exceptionnel de voir des amateurs faire usage de médicaments illégaux pour se doper, alors qu’ils n’en tirent aucune gloire, ni fortune.
Le dopage en musculation est progressivement en train de devenir une habitude au même titre que l’utilisation de simples suppléments alimentaires. Tel qu’il était usuel de prendre une whey protéine pour compléter l’alimentation en protéines, il l’est d’utiliser des anabolisants pour prendre plus vite de la masse musculaire. La différence est qu’une de ces deux pratiques n’est pas sans conséquences sur la santé du consommateur. Déjà en 2006 une revue du Journal of the royal society of medicine mentionnait la multiplication par 3 des utilisateurs de stéroïdes anabolisants aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Pourtant progressivement de nouveaux rapports cliniques sont publiés dévoilant les effets et les dangers du dopage sur le long terme, notamment des stéroïdes. Même si nous connaissons la plupart des effets indésirables, il semble qu’il n’y ait pas encore eu véritablement de prise de conscience des risques.
Je vais dans cet article rappeler une réalité indiscutable sur les effets et les dangers du dopage en musculation. Cela viendra compléter mon précédent article sur l’histoire du dopage en musculation que je vous invite à lire pour considérer le sujet dans son intégralité.
Sommaire de l'article :
UTILISATION DES PRODUITS DOPANTS EN MUSCULATION – EFFETS ET DANGERS DU DOPAGE
Que sont les stéroïdes anabolisants ?
Les stéroïdes anabolisants sont des médicaments prescrits uniquement par ordonnance médicale. Les effets des stéroïdes anabolisants sont généralement divisés en deux types :
- L’effet anabolisant, qui contribue à augmenter la masse musculaire,
- L’effet androgyne qui engendre le développement et la maturation des caractères sexuels masculins.
Les stéroïdes anabolisants sont des médicaments qui imitent les effets de l’hormone stéroïdienne : la testostérone. Leurs utilisations médicales sont spécifiques et ne doivent pas être confondus avec les corticostéroïdes, un type différent de stéroïde couramment prescrit pour un plus large éventail de symptômes tel que l’asthme, l’eczéma, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, etc.
Ils sont détourner sans avis médical de leurs principales objectifs pour prendre du muscle, améliorer l’esthétique et les performances sportives. Comme toute drogue dangereuse, les stéroïdes peuvent provoquer des effets secondaires graves et une dépendance (les plus couramment utilisés de nos jours sont la testostérone, Stanozolol, Métandiénone, Nandrolone et Oxandrolol – les substances sont injectées ou prises par voie orale).
Le dopage en musculation et dans le sport en général
Pour recadrer un peu les effets et les dangers du dopage dans son contexte, je vais rappeler l’histoire du dopage dans le milieu sportif. Les scandales liés au dopage sportif ont éclaté dans les années 90 dans le milieu du cyclisme. Aussi surprenant que cela pourrait vous paraître, ce sont bien les cyclistes professionnels qui ont été les plus ciblés par les premières polémiques de dopage et non les pratiquants de musculation.
Le monde du cyclisme professionnel était (est toujours) bien plus rémunérateur que le monde du bodybuilding, les enjeux financiers ne sont pas les mêmes. De plus l’arrivée de l’EPO a changé la donne.
Qui avait réellement quelque chose à faire de Mr.Olympia et qui en a vraiment quelque chose à faire aujourd’hui ?
En revanche tout le monde a au moins entendu parler du tour de France et s’y est un minimum intéressé en voyant toutes les chaînes de télévisions Françaises relayer les informations liées aux performances des coureurs.
Dans les années 90 on parle d’environ 100 000 $ de gains pour Dorian Yates le multiple vainqueur de la compétition Olympia. Pour la même année le Tour de France versait déjà plus du double au vainqueur. En comparaison en 2014 le Tour de France versait plus de 2 millions d’euros de primes, quant à Olympia les primes ne dépassaient pas 500 000 $. C’est sans compter sur les partenariats avec les sponsors les plus importants de la planète, incomparables aux quelques marques de suppléments qui soutiennent les culturistes.
Pourtant le dopage en musculation est utilisé de façon intensive depuis un siècle et qui plus est beaucoup plus visible sur un bodybuilder que sur un cycliste. Un cycliste qui se dope n’est pas plus massif musculairement et ne se distingue pas des autres physiquement. Le bilan des performances est plus subtil. Cependant, pour l’un comme pour l’autre, le dopage en corrélation avec l’évolution de notre société a suscité un besoin instinctif pour les générations qui suivirent. Ce besoin, c’est le besoin de renommée. Naturellement certains ont pensé pouvoir atteindre la gloire et la popularité grâce au dopage.
Dans la revue Gym users and abuse of prescription drugs de 2006 il apparaissait que près de quatre utilisateurs sur cinq sont des non-sportifs qui prennent ces médicaments dans le seul but d’améliorer leur apparence physique.
Dopage en musculation dans les années 1960 vs dopage en 2020
Pendant l’âge d’or du bodybuilding c’est à dire dans les années 1970, les stéroïdes anabolisants n’étaient pas réglementés et facilement disponibles auprès des médecins et des pharmacies dans plusieurs pays.
En raison de l’essor d’internet et des lois interdisant la vente de ces substances sans ordonnance, le processus d’achat et les pratiques sont devenues de plus en plus dangereuses.
En 1990, les États-Unis ont promulgué la loi sur le contrôle des stéroïdes anabolisants entraînant la prolifération des laboratoires souterrains et le développement d’un marché parallèle. L’achat sur les sites de vente en ligne clandestins de stéroïdes anabolisants a conduit à une augmentation de produits de faibles puretés mettant en danger la santé des utilisateurs. Des laboratoires souterrains ont émergé à la fois localement et dans des pays avec des réglementations juridiques laxistes. Le « tourisme des stéroïdes anabolisants » et de grands réseaux de revendeurs en ligne ont émergé, conduisant à la banalisation de l’achat illégal de stéroïdes anabolisants.
En outre, l’augmentation des informations anecdotiques diffusées sur internet notamment sur les forums d’utilisateurs de stéroïdes anabolisants nourrit la désinformation et les pratiques dangereuses qui existent actuellement. Les dosages et modes d’administration recommandés sur ces forums peuvent être faux et trompeurs pour ceux qui n’ont pas de formation médicale et qui ne peuvent pas se rendre chez leur médecin pour demander conseil par peur des répercussions.
Utilisation du dopage en musculation pour devenir populaire
Aujourd’hui, dans le culturisme ou dans le cyclisme nous en sommes arrivés à un stade ou même les amateurs se dopent sans objectifs de compétitions ou de performances. Est-ce que le besoin de faire de la compétition est une excuse suffisante pour légitimer le dopage, bien sûr que non. Mais il expliquerait en partie la prise de risques. L’amateur, lui, ne prend que les risques pour flatter ces quelques voisins de salle et ses followers sur instagram et/ou Youtube.
Le paraître est une des caractéristiques indiscutables du fonctionnement de l’homme, un des piliers de son existence au sein du monde. Encore plus en 2021 au sein de notre société virtuelle et superficielle. Youtube et Twitch n’ont pas aidé en ce sens. Ces supports en ligne offrent une possibilité supplémentaire de s’afficher et d’assouvir un besoin de renommée grandissant. Une époque qui fait la promotion de la starification et de l’argent facile. Nous sommes bien loin de l’utilisation de ces outils pour le partage et la transmission des connaissances.
L’hypocrisie le vrai danger du dopage en musculation
Parce qu’il est devenu plus habituel de se doper nous devrions tout laisser passer et faire comme si c’était normal ?
Après tout, les utilisateurs de produits dopants ne font de mal qu’à eux-mêmes, non ?
Mon désaccord se fait à partir du moment où les puristes du dopage chercheront à légitimer leur utilisation de produits dopants en s’appuyant sur des prises de risques qui seraient selon eux comparables à ceux d’un fumeur ou d’un consommateur régulier d’alcool.
Ces arguments ne tiennent souvent pas compte des effets à long terme sur l’organisme et de l’exacerbation des prédispositions génétiques à développer rapidement des maladies propres à chaque individu. Les études cliniques sur l’augmentation des maladies cardiovasculaires après l’utilisation de stéroïdes ne manquent pas à discréditer ces propos.
QUELS SONT LES EFFETS ET DANGERS DU DOPAGE EN MUSCULATION – LA VÉRITÉ
Étude de 2019 sur l’utilisation des stéroïdes et les risques génétiques
Par exemple, nous pourrions citer cette récente étude du 1er avril 2019 qui évalue les facteurs de risques génétiques cliniques et chimiques chez 44 jeunes hommes prenant des stéroïdes anabolisants.
98 % des individus prenaient des stéroïdes oraux et un utilisait des injections intramusculaires auto-administrées de propionate de testostérone ‐ 3-3, qui avaient été achetés au Mexique sans ordonnance.
De ces 44 utilisateurs de stéroïdes, 25 cas d’atteinte hépatique on était décelées et 25 ont provoqué une jaunisse suite à l’usage de stéroïdes avec bien d’autres symptômes comme des douleurs abdominales, des nausées, et de la fièvre. Tous les patients présentaient un ictère (jaunisse) et la plupart (84%) un prurit (démangeaison de la peau), ce qui suggérait fortement une atteinte hépatique cholestatique. 31 sujets (71%) ont été hospitalisés pour une atteinte hépatique aiguë de gravité 3.
On découvre par ce biais que sur plusieurs boites de stéroïdes achetées sur le marché (c’est à dire sans ordonnance et hors pharmacie), l’étiquette ne mentionnait pas ce que contenait réellement le produit.
En effet les étiquettes ne reflétaient pas fidèlement la structure chimique des composants, car 17 des 21 stéroïdes utilisés, contenaient des stéroïdes anabolisants différents de ceux indiqués sur l’étiquette et 12 des stéroïdes figurant sur les étiquettes n’étaient pas identifiés par analyse chimique. Seuls six stéroïdes anabolisants figurant sur l’étiquette ont été confirmés par analyse chimique. Les stéroïdes anabolisants les plus fréquemment rencontrés étaient la méthyldrostanolone (55%), suivie de la tétrahydrocorticostérone (44%), de la 4-androsténédione (33%) et de la DHEA (33%). Énumérés dans le tableau S1 sont les numéros de cas, les noms des principaux stéroïdes soupçonnés d’être la cause de lésions du foie.
Étude sur l’utilisation du dopage en musculation et son impact rapide sur les artères
1 homme sur 4 en musculation utilise des stéroïdes anabolisants et a les artères coronaires envasées.
Des chercheurs brésiliens de l’Université de Sao Paulo ont comparé un groupe de jeunes utilisateurs de stéroïdes à un groupe de sportifs naturels.
Ils ont étudié 20 hommes âgés de 18 à 45 ans, apparemment en bonne santé, qui faisaient de la musculation depuis au moins deux ans et qui avaient 2 à 4 cycles d’utilisation de stéroïdes / an. Ils ont également étudié un groupe de bodybuilders naturels, ainsi qu’un groupe de 10 hommes en bonne santé qui n’étaient pas actifs physiquement.
Résultats, les utilisateurs de stéroïdes avaient plus de masse musculaire que les athlètes naturels et aussi moins de graisse. D’autre part, les utilisateurs de stéroïdes avaient moins de «bon cholestérol» et plus de LDL de «mauvais cholestérol» dans leur sang que les bodybuilders naturels. Plus l’historique d’utilisation des drogues est long, plus la concentration de HDL dans le sang est faible.
Lorsque les chercheurs ont vérifié l’état des artères coronaires à l’aide de scanners, ils n’ont trouvé aucun signe de maladie coronarienne chez les hommes sédentaires et les sportifs naturels.
Cependant, les chercheurs ont constaté une détérioration des artères coronaires chez les utilisateurs de stéroïdes. Dans ce groupe, un quart des hommes avaient des artères coronaires bouchées ou calcifiées. Plus le nombre d’années d’utilisation de stéroïdes est élevé, plus la quantité de plaque des artères coronaires des utilisateurs est importante. Les chercheurs ont trouvé la plupart des anomalies dans l’artère antérieure descendante de l’utilisateur.
L’utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes à long terme semble être […] corrélée à la maladie coronarienne subclinique précoce […] dans cette population.
Résumé des effets indésirables courants du dopage avec des stéroïdes anabolisants
Des doses élevées de stéroïdes provoquent une augmentation significative des érythrocytes et de la concentration d’hémoglobine, ce qui peut entraîner une thromboembolie, une thrombose intracardiaque et un accident vasculaire cérébral. Les abuseurs de stéroïdes à long terme ont une incidence plus élevée d’arythmies, d’athérosclérose, d’hypertrophie myocardique ventriculaire gauche concentrique avec fonction diastolique altérée et également de mort cardiaque subite. Des modifications de la fonction et de la structure hépatiques, allant jusqu’à un carcinome hépatocellulaire, ont été décrites, principalement dans des cas de mauvaise utilisation chronique de stéroïdes 17α-alkylé.
L’insomnie, une irritabilité accrue, un état d’humeur dépressive sont souvent observés avec l’utilisation de stéroïdes. Chez les anciens consommateurs de stéroïdes, la dépression, l’anxiété et la mélancolie peuvent persister pendant de nombreuses années. En raison d’une rétroaction négative dans la régulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique, les stéroïdes peuvent provoquer une suppression réversible de la spermatogenèse jusqu’à l’azoospermie.
Chez les femmes, les changements les plus souvent causés par l’utilisation de stéroïdes sont l’hirsutisme, l’approfondissement irréversible de la voix, la dysménorrhée, l’aménorrhée secondaire avec anovulation et l’infertilité.
Effet à long terme des stéroïdes sur une femme
Voici ce qui semble être le premier rapport sur les effets à long termes des stéroïdes sur une femme sur une période de 20 ans.
Cette dernière a consulté son médecin il y a 20 ans pour des problèmes d’altération de sa voix. Pour être précis, sa voix se masculinisait, un des effets classiques que l’on connait du dopage en musculation et notamment de l’utilisation des stéroïdes.
En 1998 à l’âge de 27 ans elle à participé à un concours en utilisant du nandrolone pendant 6 semaines selon ce qu’elle a dit. Seulement deux mois après le début de son cycle, sa voix s’est transformée en une voix d’homme de façon permanente. Elle a fini par perdre son job car tout le monde a fini par croire que c’était un homme.
Cette femme a du se faire opérer du larynx pour finalement perdre complètement sa voix 10 ans après.
En réalité, elle subissait encore des effets indésirables de sa cure de produits dopants autant de temps après. Cela se traduisait notamment par une fatigue chronique qui lui a valu un traitement hormonal de substitution pour palier à ses niveaux de testostérone anormalement bas. Ce qui expliquerait par la même occasion l’atrophie de son larynx.
Récapitulatif des dangers inhérents à l’usage de stéroïdes anabolisants
- Les stéroïdes anabolisants ont des effets secondaires nombreux et variés dont certains sont irréversibles (maladies cardiovasculaires, déficiences cognitives, troubles de l’image corporelle…),
- L’utilisation chronique de stéroïdes augmente 4.6 fois le risque de mort,
- Danger résultant de la méthode d’utilisation (dommages liés aux injections, infections locales et systématiques),
- Qualité méconnue des stéroïdes achetés sur internet (la qualité des substances n’est pas contrôlée),
- Absence de supervision médicale.
Diurétiques et bodybuilding le témoignage de Ronnie Coleman
Ronnie Coleman faisant référence à Mr. Olympia de 2001 et à son utilisation de diurétiques et de leurs effets :
J’étais totalement déshydraté le jour de la compétition et je pensais que j’allais mourir. Parce que j’étais sur le chemin de l’hôpital cela m’a frappé plus que pour toute autre compétition. Chad Nichols m’a appelé et m’a dit : « ne fait pas ça ».
Il a également ajouté :
Je n’avais pas de crampes, j’étais juste épuisé, fatigué. Je n’avais pas d’énergie. Quand je me suis levé du lit, j’avais du mal à en sortir parce que j’étais tellement épuisé et fatigué. J’ai essayé de me promener un peu, mais je n’avais pas d’énergie pour le faire. J’étais comme « Mec, je suis hors de moi, il n’y a aucun moyen pour que je puisse participer à la compétition comme ça.
Les diurétiques sont dangereux, ils vous tueront, comme nous l’avons vu dans le passé. Je pense que c’est principalement une question de diurétiques. Donc je pense que s’ils rétablissent les tests diurétiques, cela résoudrait le problème.
Le dopage en musculation est-il une addiction ?
Témoignage d’un bodybuilder dopé qui doit drainer son sang pour survivre
EFFETS ET DANGERS DU DOPAGE EN MUSCULATION – CONCLUSION
Vous aurez compris quels sont réellement les effets et les dangers du dopage en musculation et pourquoi nous ne pouvons pas tolérer l’hypocrisie. Au vu des risques j’ai bien un souci avec l’utilisation des produits dopants dans le milieu amateur quand il est vendu à tort et à travers pour faire des miracles. Je l’ai en grande partie avec ceux qui prétendent que le dopage est sans risque, ou que le dopage n’a pas plus d’impact qu’une mauvaise alimentation ou que de fumer des cigarettes. J’ai un souci avec cette hypocrisie malsaine et avec le dopage inavoué utilisé a des buts lucratifs falsifiant les repères psychologiques des générations à venir.
Il faut avertir et prévenir les utilisateurs des effets et du ratio gains/risques corrélés à la génétique propre à chaque individu. Ce code génétique hérité de nos parents ne peut en aucun cas s’accorder avec le discours de votre mentor à la salle de sport qui vous dit qu’il n’a eu aucun effet secondaire avec une prise de stéroïdes. Ce n’est pas parce que ce dernier n’a pas eu d’acnés que vous n’en aurez pas. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas développer des troubles dépressifs à l’arrêt de sa cure de stéroïdes que vous n’en développerez pas.
Si tous les utilisateurs avaient un discours pédagogique vis à vis de la jeunesse qu’ils peuvent potentiellement influencer, je ne me serais pas pris la peine d’écrire cet article. Mais ce discours tient de l’utopie, et n’a pas sa place dans le monde réel de 2020 quand il est question de financer des campagnes Youtube à coup de photos veineuses. De plus en plus les jeunes et/ou débutants de tout âge n’ont plus les bons repères. Il y a aujourd’hui deux mondes qui s’affrontent, ceux qui veulent ressembler à Eminem faute de motivation (et ne seront pas concernés par ce sujet), et ceux qui veulent ressembler à The Rock sans faire d’efforts, prêts a utiliser tous les moyens pour arriver rapidement à leurs fins.
Encore une fois le dopage en musculation découle d’une initiative personnelle dont les effets néfastes n’auront d’impacts que sur leurs utilisateurs. Toutefois il est temps d’expliquer à ceux qui souhaitent apprendre que ce n’est pas sans conséquences et que ce n’est pas un jeu que l’on peut essayer au même titre que prendre une dosette de whey protéines.
Références scientifiques des effets et dangers du dopage :
– Gym users and abuse of prescription drugs. Julien S Baker, Michael Graham, and Bruce Davies.
– Severe and protracted cholestasis in 44 young men taking bodybuilding supplements: assessment of genetic, clinical and chemical risk factors. Andrew Stolz Victor Navarro Paul H. Hayashi Robert J. Fontana Huiman X. Barnhart Jiezhun Gu Naga P. Chalasani Maricruz M. Vega Herbert L. Bonkovsky Leonard B. Seeff José Serrano Bharathi Avula Ikhlas A. Khan Elizabeth T. Cirulli David E. Kleiner Jay H. Hoofnagle pour les enquêteurs DILIN.
– Diminution de l’efflux de cholestérol médiée par le HDL et la maladie coronarienne chez les jeunes utilisateurs masculins de stéroïdes anabolisants androgènes. Francis Ribeiro de Souza. Marcelo Rodrigues Dos Santos. Rafael Armani Porello. Marisa Passarelli. Carlos. Eduardo Rochitte. Maria Janieire de Nazaré Nunes Alves. Publié: 12 février 2019.
– Case report : The long‐term effects of anabolic steroids on the female voice over a 20‐year period. Yael Bensoussan Jennifer Anderson.
– Anabolic-androgenic steroids : procurement and administration practices of doping athletesJulius Fink et al. Phys Sportsmed. 2019 Feb.
– Adverse effects of doping with anabolic androgenic steroids in competitive athletics, recreational sports and bodybuildingElena Vorona et al. Minerva Endocrinol. 2018 Dec.
– https://www.health.gov.il/French/Topics/PharmAndCosmetics/pharm_crime/Pages/steroids.aspx
– The global epidemiology of anabolic-androgenic steroid use: a meta-analysis and meta-regression analysis. Dominic Sagoe 1, Helge Molde 2, Cecilie S Andreassen 3, Torbjørn Torsheim 4, Ståle Pallesen 4.
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