Ne pas faire les cuisses en musculation une mode

➔ Vendredi 16 février

Faire les cuisses en musculation n’est pas à la mode

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En salle, la majorité des gens n’entraînent pas les cuisses, et font encore moins de squat, pourtant on peut trouver des personnes avec un haut du corps tout à fait musclé. On voit des mecs avec des bustes costauds et des cure-dents en lieu et place des jambes, ne tenant debout que parce que la gravité de la terre le veut bien.

Etant pratiquant de squat depuis longtemps, je peux dire qu’il n’y a pas de corrélation entre le développement du bas du corps avec le haut du corps.

On peut éventuellement penser que le squat stimule l’appétit et facilite la prise de poids, à condition de manger plus.

Par contre, je dirais qu’une séance de cuisses est vampirique. Autant certains s’en foutent de faire les cuisses en musculation, autant d’autres veulent en faire plusieurs fois par semaine, sans prendre en compte que là aussi ça n’a pas forcément un avantage positif selon les cas.

L’entraînement des cuisses casse littéralement la récupération. Si vous pétez la forme après votre séance cuisses en musculation, alors vous êtes un extraterrestre !

Généralement, si vous avez fait le job, vous mettez un certain temps a récupérer entièrement et retourner au stade de forme d’avant séance.

Au final, dire que le squat a des effets anabolisants est un mythe. Car il n’y aura aucun bénéficie net sur votre résultat final, les effets sur le taux hormonal même si réel, sont trop faibles pour penser avoir des gains croissants spectaculaires.

On dira plutôt qu’entraîner tout son corps est bien plus bénéfique que de cibler des groupes musculaires précis dans le seul but de jouer au roi de la plage !

➔ Lundi 19 février

Les nouvelles tendances en musculation

Le milieu professionnel ou semi pro (des athlètes pros, des fabricants, et revendeurs) « fonctionne » pour la grande majorité à l’inverse des consommateurs et des sportifs amateurs.

Tous les « anciens » du milieu (de la team SP par exemple), ex ou actuel compétiteur, les revendeurs et autres personnes vivant de la musculation que je connaisse n’ont dans la majorité que faire de tous ces nouveaux régimes et autres histoires de whey et fonctionnent bien souvent encore et toujours avec les mêmes diètes qu’il y a 20 ans à base de pâtes, de riz, de steak haché, de fromage blanc, d’oeufs, de pommes de terre, de caséine et de concentré de whey en outre passant les derniers phénomènes à la mode comme cette histoire de whey fromagère, de GMP, de lactose et de gluten (et que sais-je encore), de jeun intermittent.

Et j’ai envie de dire tant mieux pour eux !

Toutes ces histoires (régimes, prob de qualité de whey, etc..) ne reflètent qu’un « courant marketing » qui n’existe que parce que des gens doivent vivre dans ce milieu et donc enchérir sur des nouvelles thématiques, soit pour vendre plus de livre, article, etc.. et garder une certaine côte de popularité (une visibilité), soit pour vendre plus de suppléments alimentaires ou toute autre forme de business auquel je n’aurais pas pensé là dans l’immédiat, ainsi va la vie.

Je ne critique nullement, chacun doit faire son beurre.

Le sujet |musculation| a été tellement de fois débattu, qu’il faut maintenant se pencher sur des détails insignifiants pour sortir une nouveauté intéressante (ou pas) permettant de sortir du copié collé habituel : Comment avoir de gros bras ? Whey protéine danger ? le poids de corps c’est bien ?

C’est comme ça qu’aujourd’hui nous en sommes arrivés à débattre des GMP, des protéines végétales, du gluten, du lactose, de la caseine, de la créatine et du reste.

Le seul sens que ce débat a, est d’essayé de prouver que tel produit (régime, mode) serait meilleur qu’un autre et donc d’en augmenter les ventes.

➔ Mardi 20 février

Faire des pompes au poids du corps en musculation

Parce que je fais des pompes.

Un exercice que tout le monde a fait un jour ou l’autre dans son placard, ou dans sa chambre d’étudiant pensant pouvoir emballer toutes les nanas du RU, je parle des pompes prise large.

Les principaux muscles travaillés sont les pectoraux, les épaules, et les triceps.

C’est un exercice que nous avons tous plus ou moins pratiqué avant de démarrer « sérieusement » la musculation. Pensant devenir une machine avec rien, ou tout du moins en enchaînant des centaines de répétitions, jusqu’à vomir sur le carrelage.

Heureusement, il s’agit d’un exercice ne présentant aucun risque, ne nécessitant que très peu de matériel mais dont les avantages s’arrêtent à si peu.

Si vous pensez obtenir des pectoraux développés et volumineux en faisant des pompes en lieu et place du développé couché, vous faites fausse route. Au mieux vous progresserez en réussissant à faire toujours plus de pompes, on peut donc appeler ça faire un travail de renforcement musculaire, ce qui peut être un avantage pour certain qui s’en contenteront, mais ça se limitera à ça.

Des sportifs motivés et fous aiment à en faire pendant leurs vacances pour combler le vide et essayer de ne pas perdre en performance. Elles ont donc au moins le mérite de faire office de placebo et soulager les consciences.

Pour nous qui cherchons à faire de la masse, à développer notre volume, les pompes prise large, serrée, en biais, sur le plafond, accroché au lustre, ou ce que vous voulez comme variante, n’ont rien à faire dans un programme d’un culturiste amateur.

Je veux tout savoir, qui fait encore des pompes le matin au réveil pensant que ça l’aide ?

➔ Mercredi 21 février

La réussite des autres vous gêne-t-elle ?

Je crois que pour nous amateurs de musculation, la jalousie nous frappe davantage que d’autres.

Notre recherche du « bien vivre« , notre qualité et condition physique amènent automatiquement des différences qui sont incomprises et malmenées.

Une différence en tant que telle (n’importe laquelle, matériel, immatériel, intellectuelle, etc) apporte déjà (de base) une problématique particulière, sortie des rangs de la « normalité » vous êtes à l’extérieur de la majorité, et de ce fait ce qui n’est pas commun dérange.

Ce n’est pas forcément le physique, ou pas « que » le physique qui gène, mais surtout le travail, le style de vie que cela engendre.

Je pense qu’on vous a également réclamé à plusieurs reprises pourquoi vous faites ça, pourquoi vous perdez votre temps à faire des efforts physiques, pourquoi vous mangez tant et tant de protéines, que ça ne sert à rien. Que vos muscles aussi ne servent à rien, sans parler des commentaires de vos consommations de protéines en poudre qui sont complètement irréelles et semblent poser plus de problèmes d’éthiques que si vous fumiez du crack.

J’ai beaucoup de témoignages qui vont dans ce sens, de sportifs amateurs de culturisme qui abandonnent leur idée de faire un peu de musculation et se remettre en forme, de peur de gêner les gens qu’ils côtoient. De devoir faire face à ces questions incessantes, ils préfèrent éviter d’être mis à l’écart.

Ca semble étranger quand on est entouré de sportifs, mais quand je vois ce que vous m’écrivez je pense que la grande majorité est dans sa bulle a essayé de se dépatouiller, de faire son possible seul. Après il y a aussi de la jalousie entre nous, les plus chanceux génétiquement se font tout de suite insultés de dopés.

Finalement personne n’est jamais content de ce qu’il a et voudrait avoir plus, plus vite. Pourtant je ne pense pas que ce soit une finalité en soi.

Seriez vous plus heureux si vous aviez autant que votre voisin ?
Là est la vraie question.

➔ Jeudi 22 février

Se satisfaire de ses résultats esthétiques

« Lui prend de la testostérone c’est certain« , voilà le genre de réflexions que l’on peut essuyer régulièrement quand une personne insatisfaite d’elle-même juge un pratiquant confirmé.

Il est bon de rappeler que même en usant de testostérone, certains sportifs n’ont pas plus de résultats physiques (esthétiques) que des pratiquants naturels à leur apogée.

Malheureusement la nature est injuste et peut parfois être sévère, avec plus ou moins de faiblesses auxquelles on ne peut rien y faire.

Je connais des naturels plus épais qu’un abris anti atomique secs et dessinés, et des dopés plus gras et moins avancés après des années de dopage qu’un pratiquant naturel après 2 ans de musculation sur machine.

Au naturel, il faut environ 1 an d’efforts pour commencer a voir apparaître les premiers résultats, les plus chanceux seront récompensés après 6 mois sous la fonte.

Ensuite tout dépend de la génétique de chacun, pour les plus sédentaires il faudra 2 à 5 ans, pour ceux ayant un passé sportif ou avec des talents innés pour faire du muscle il ne faudra que 2 à 3 ans pour développer un très bon physique.

Il y a de quoi être fou quand on voit autour de soi des gens devenir fort et énorme en moitié moins de temps que soi. Chacun à ses forces dans un domaine qui lui est propre, la nature sait souvent justement équilibrée les choses, même si ce n’est pas dans la musculation.

C’est pourquoi il faut savoir faire un bilan de sa propre avancée, et non pas de se caler sur les changements physiques de son voisin. On ne peut que se satisfaire de ce que nous avons accompli nous-même.

Et vous, êtes-vous fait pour faire un podium au prochain Arnold Classic ?